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Les Journées photographiques de Bienne présentent chaque année en mai environ 25 artistes émergents, suisses et internationaux, dans plusieurs lieux de Bienne. Le Photoforum Pasquart accueille l’une de leurs expositions dans ses espaces, et propose un projet pour chaque édition.

Thématique 2020/2021: Cracks

Crises identitaires, instabilités politiques, transitions écologiques, restructurations, les photographes et les projets exposés dans le cadre de la 24è édition des Journées photographiques de Bienne ouvrent des espaces de réflexion sur les enjeux de rupture qui préoccupent nos sociétés aujourd’hui. À l’ère où nos systèmes politiques sont en crise, où les débats du vivre-ensemble s’enflamment, où des casserolades retentissent aux quatre coins du monde et les réseaux sociaux, tout en exerçant une force de rassemblement, nous isolent physiquement, le festival propose un face-à-face avec l’image contemporaine. Questionner notre inconscient collectif et, dans un climat de rupture, peut-être retrouver une conscience collective sera l’enjeu de cette édition. Car au fond, le décisif n’émerge-t-il pas de la brèche ou de la fêlure ?

Le parcours proposé à travers la ville de Bienne comprend plus d’une vingtaine d’expositions dans différents lieux. Fort de nouvelles synergies, le festival s’associe au lancement de deux projets inédits, à découvrir dans le cadre des expositions: l’Enquête photographique Jura bernois et le Prix Taurus pour les Arts Visuels. De plus, les Journées photographiques de Bienne seront rythmées par des rencontres, performances, programmes radiophoniques et workshops.

Retrouvez le programme complet du festival ici: https://www.bielerfototage.ch

Le projet du Photoforum: cry of echo de Małgorzata Stankiewicz

Pendant des siècles et contre toute attente, la forêt polonaise de Białowieża a résisté aux comportements humains destructeurs. En 2016 cependant, sous prétexte de sa protection, le nouveau ministre polonais de l’Environnement Jan Szyszko a approuvé une exploitation forestière à grande échelle dans des zones jusqu’alors exclues de toute intervention humaine.

Le projet cry of an echo a été conçu au cours d’un mois passé par l’artiste en tant que bénévole au parc national de Białowieża au printemps 2016. Il comprend un total de 46 images qui ont été intentionnellement maltraitées par des masquages, descontaminations chimiques, des développements inégaux, des décolorations et des retouches.

Sa présentation au Photoforum Pasquart comprend des agrandissements des tirages originaux à la gélatine d’argent, aux côtés d’une pièce sonore créée par l’artiste pour l’exposition. Elle est accompagnée d’un extrait d’un texte sur la forêt de Białowieża rédigé par Simona Kossak, une scientifique, écologiste et militante qui a vécu 35 ans durant dans la forêt primaire de Białowieżaet a consacré sa vie à sa protection.

Image: Pierre-Kastriot Jashari, Mi-temps, 2019

Images Cry of an echo ©Małgorzata Stankiewicz

Images Cry of an echo ©Małgorzata Stankiewicz

Images Cry of an echo ©Małgorzata Stankiewicz

Images Cry of an echo ©Małgorzata Stankiewicz